dimanche 9 décembre 2018

Lumière bleue des écrans: l'ennemi invisible des yeux et de la peau


Les écrans font partie intégrante de notre vie. Qu'il s'agisse de téléphones mobiles, de tablettes tactiles ou de moniteurs destinés à nos ordinateurs, ils sont à la fois omniprésents et incontournables. Le temps passé devant les écrans monopolise une bonne partie de nos journées et parfois de nos nuits. En plus d'occasionner une fatigue oculaire, ces dalles lumineuses de différents formats sont susceptibles de porter atteinte à notre santé. En effet, les écrans des appareils multimédia diffusent, sans même que nous nous en apercevions, une lumière bleue particulièrement nocive conduisant à l'autodestruction des cellules de la rétine. Ainsi, au fil du temps, la vue s'altère de façon irréversible. Notre peau est également victime de cet ennemi invisible qui la fait vieillir prématurément. Heureusement, il existe des gestes simples permettant de se protéger.



Personne n'évoquait ce phénomène il y a quelques années. Pourtant, les ordinateurs équipent un très grand nombre de foyers depuis les années 90. Sans oublier les bureaux, où l'informatique est indispensable. Quant aux smartphones et autres tablettes tactiles, ils sont utilisés quotidiennement depuis plus d'une décennie. Si personne ne semblait s'intéresser à la question jusqu'aux alentours de 2015, les études se succèdent désormais et leurs conclusions sont sans appel: la lumière bleue émise par nos écrans parvient à atteindre la macula (zone de la rétine située au fond l'œil) et engendre des réactions chimiques toxiques pour les yeux. Les cellules photoréceptrices sont alors détruites. Ces dernières n'ayant pas la capacité de s'auto-réparer ou de se renouveler, leur destruction est définitive. Plus les expositions à la lumière bleue sont répétées et prolongées, plus l'ampleur du phénomène sera importante. Les conséquences sont lourdes, avec des pathologies apparentés à la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l'Age - une maladie menant à la cécité si son évolution n'est pas stoppée par un traitement médical approprié).





La peau n'est pas épargnée par les effets néfastes de la lumière bleue. Proche des rayons ultra-violets (UV), elle s'attaque à nos cellules de façon particulièrement insidieuse en favorisant la production de radicaux-libres, des molécules qui accélèrent le vieillissement. Si comparer exposition solaire et exposition à la lumière bleue est inapproprié (personne n'a jamais attrapé de coup de soleil face à un écran), il faut savoir que les appareils technologiques nous exposent à un danger non négligeable sur le long terme. La lumière bleue a la particularité d'atteindre la peau en profondeur (comme elle le fait avec les yeux), jusqu'à l'hypoderme, tandis que les rayons UVA et UVB pénètrent les couches supérieures (derme et épiderme). Il en résulte une dégradation, voire une destruction, des fibres d'élastine et de collagène responsables de l'éclat, de la fermeté et de l'épaisseur, caractéristiques des peaux jeunes. Année après année, une peau soumise quotidiennement à la luminosité des écrans vieillira plus rapidement qu'une peau préservée.

S'il parait impossible de se couper des écrans dans le monde ultra-connecté où nous vivons, il est en revanche aisé de mettre en place une stratégie de protection:
- De nombreux appareils proposent désormais un "mode nuit", permettant de diminuer voire supprimer la lumière bleue. Dans le cas contraire, certaines applications (dont la plupart sont gratuites comme l'excellent LightBulb ou iBlue) se chargeront de maîtriser l'ennemi.
- Il existe également des lunettes de vue sans correction comme eProtect de Krys. Les personnes portant des verres correcteurs pourront quant à elles demander un traitement "anti-lumière bleue" intégré. Cependant, le port de lunettes seul ne protègera pas l'ensemble de la peau pouvant être exposée (visage, cou, décolleté).


En plus de ces mesures faciles à appliquer, il faut protéger ses yeux en n'utilisant jamais un écran dans le noir absolu car cela rendrait la lumière bleue encore plus nocive.




Sur le plan cutané, certaines crèmes de soin incorporant un "filtre anti-lumière bleue" sont désormais disponibles à la vente. Elles ne sont pas indispensables et peuvent être remplacées par des produits contenant un filtre UV et formulés avec des anti-oxydants comme la vitamine C, la vitamine E, le thé vert, les pépins de raisin, les algues brunes…. A noter que l'utilisation du téléphone portable expose la peau de façon encore plus directe que les écrans d'ordinateurs ou de tablettes car ils sont généralement portés à l'oreille ou orientés vers la bouche en mode haut-parleur; dans ce dernier cas de figure, le bas du visage et le cou sont directement visés par le rayonnement lumineux. Il est préférable d'utiliser un kit mains libres et de poser le mobile à distance du visage et du corps.


Il convient de rappeler qu'en plus de nuire à nos yeux et à notre peau, la lumière bleue a des répercussions négatives sur notre sommeil. En effet, elle a pour conséquence de réduire les taux de mélatonine, l'hormone naturellement sécrétée par l'organisme pour nous endormir. Or c'est la baisse de luminosité qui permet la production de mélatonine. L'exposition à la lumière empêche les sécrétions normales de mélatonine et la lumière bleue vient renforcer ce phénomène. Il est donc préférable d'éviter d'utiliser les écrans en fin de soirée car ils favorisent l'éveil.


Tous les individus sont concernés par les troubles découlant de la lumière bleue, y compris les enfants dont les yeux et la peau sont particulièrement fragiles. A l'heure actuelle, il est encore trop tôt pour être en mesure de définir ce qu'il adviendra des personnes ayant été régulièrement exposées aux écrans dès leur plus jeune âge (dans certains cas, avant même de savoir marcher). Cependant, en dépit du manque de recul, les ophtalmologues s'attendent à ce que la génération née à partir du début des années 2000 soit confrontée à une multiplication des troubles visuels induits par la toxicité de la lumière bleue. En outre, comme chez les adultes, l'utilisation des écrans le soir contribue à inhiber les sécrétions de mélatonine; or la qualité et la durée du sommeil sont capitales pour les enfants et les adolescents car c'est pendant ce temps de repos qu'est sécrétée l'hormone de croissance. D'où la nécessité d'utiliser les écrans avec précaution et modération.



vendredi 13 avril 2018

Cils et sourcils, les alliés d'un regard irrésistible


Destinés à protéger nos yeux, les cils et les sourcils jouent un rôle allant bien au-delà de la simple fonction physiologique. Ils contribuent à rendre le regard plus profond et structurent le visage. Cependant, avec l'âge, ils ont tendance à devenir clairsemés, perdant ainsi leur attrait. Pourtant, quelques soins adaptés permettent souvent de leur redonner vigueur et beauté.  



Des sourcils soyeux à la forme équilibrée


De nombreuses femmes ont tendance à trop épiler leurs sourcils, par goût personnel ou encore pour suivre une mode. Avec l'âge, un sourcil trop fin accentue les effets du vieillissement, c'est pourquoi il est préférable de conserver un certain équilibre en maintenant une forme harmonieuse en adéquation avec le visage. Quelques repères pour délimiter le sourcil "idéal", c'est à dire en équilibre avec le regard: tenir un crayon fin allant du bord de la narine à l'angle interne de l'œil; c'est le point de départ du sourcil. Répéter l'opération en allant de la narine à l'angle externe de l'œil; le sourcil atteint sa longueur maximale en ce point. Plus on s'éloignera de ces repères, moins l'harmonie naturelle sera respectée.


Des sourcils épilés fréquemment auront tendance à moins repousser. C'est pourquoi, passé un certain âge, certaines personnes ont recours au tatouage (techniques de "maquillage permanent") pour redonner un peu de corps à des sourcils clairsemés, asymétriques ou quasi inexistants.




Heureusement, dans la plupart des cas tout n'est pas perdu pour celles dont les sourcils n'ont pas totalement disparu avec le temps, ainsi que pour les femmes souhaitant entretenir cet atout souvent malmené. Un geste simple à adopter matin et soir: le brossage à sec, puis à l'huile. A l'aide d'une brosse à dents souple, brosser délicatement les sourcils dans le sens des poils. Cela stimulera la circulation sanguine, de ce fait les racines des sourcils seront mieux irriguées et pourvues en nutriments. Ensuite, à l'aide d'une brosse à mascara soigneusement nettoyée, procéder à une application d'huile de ricin en respectant le sens des poils. Effectuer plusieurs passages avec la brosse enduite d'huile puis essuyer le surplus ayant éventuellement débordé sur la paupière supérieure à l'aide d'un coton imprégné de lotion tonique sans alcool. Cette routine bi-quotidienne embellira les sourcils qui deviendront plus vigoureux et étoffés mois après mois. A maintenir tout au long de l'année.




Des cils longs et épais 



Les plus grand maquilleurs le savent: la beauté d'un regard passe par les sourcils et les cils. Or ces derniers subissent régulièrement des traitements qui les abîment: utilisation répétée de mascara (souvent waterproof donc épais et très résistant), démaquillage inadapté (trop vigoureux, avec des produits parfois agressifs), port de faux-cils dont la colle fixative est tout sauf une cure de jouvence.... Les cils ont alors tendance à tomber facilement et à se raréfier. Souvent, ils se dévitalisent, perdant leur épaisseur et leur courbure naturelle pour se transformer en baguettes de tambour inesthétiques et difficiles à maquiller.




Comme les sourcils, les cils ont besoin d'être nourris de l'intérieur et hydratés en surface. Pour cela, l'huile de ricin sera également d'une aide précieuse. Veiller à l'appliquer des racines jusqu'aux pointes à l'aide d'une brosse à mascara nettoyée et désinfectée qui ne servira qu'à cet usage, afin d'éviter de véhiculer des bactéries susceptibles de contaminer les yeux. L'huile pouvant entrer en contact avec ces derniers, il vaut mieux utiliser l'huile de ricin uniquement le soir, juste avant le coucher. La journée, un autre produit prendra le relais: Talika Lipocils.


Ce soin a une histoire singulière qui remonte au siècle dernier: le Docteur Danielle Roches, médecin ophtalmologiste, a un jour conçu un baume à base de plantes avec lequel elle avait pris l'habitude de soigner les yeux blessés des soldats lors de la deuxième guerre mondiale. Cet onguent naturel a fait plus que cicatriser les plaies: le Docteur Roches a remarqué qu'il exerçait une action significative sur la pousse des cils et des sourcils de ses patients. Dès l'année 1948, Danielle Roches a commercialisé sa toute première crème pour la pousse des cils sous le nom de Talika. Depuis, ce grand classique a fait le tour du monde, séduisant de plus en plus de femmes ravies de redonner force et vigueur à leurs cils; plus longs, plus fournis, la promesse de Talika ne s'est jamais démentie. Totalement invisible, très bien supporté sur le plan ophtalmologique (y compris pour les yeux sensibles), Talika doit être appliqué tous les matins de la racine des cils vers la pointe.


Pour le démaquillage, il faut procéder avec douceur, de préférence avec une lotion biologique biphasée appliquée sur un disque de coton. Les mouvements seront toujours les mêmes, de la racine vers la pointe des cils, sans frotter.



dimanche 8 avril 2018

Un teint net et purifié


Les imperfections cutanées perturbent le quotidien de la majorité des adolescents mais ils ne sont pas les seuls à être concernés par ces désagréments. De nombreux adultes font également face à des éruptions d'acné. Quel que soit l'âge, il n'est jamais évident d'afficher un teint brouillé. Heureusement, il existe des solutions naturelles permettant d'assainir la peau en douceur.





De plus en plus de personnes ont recours aux antibiotiques (uniquement sur prescription médicale) pour venir à bout de leur acné. Il faut savoir que ces traitements ne sont pas anodins car, en plus de fragiliser la flore intestinale, ils favorisent la résistance aux bactéries qui deviennent de plus en plus difficile à traiter en cas d'infection. Il suffit parfois de modifier son hygiène de vie pour retrouver une peau nette.


L'alimentation, clé de voûte de l'équilibre intérieur



D'un point de vue diététique, incriminer un aliment en particulier et le considérer comme précurseur d'acné n'est pas forcément justifié. Chaque individu a une sensibilité qui lui est propre et pourra déterminer lui-même si l'ingestion d'une denrée occasionne des poussées. Pour certains ce sera le chocolat, pour d'autres les produits laitiers (notamment le lait de vache), la farine de blé, les céréales contenant du gluten, la charcuterie (souvent pourvoyeuse de conservateurs comme le nitrite de sodium)... L'intolérance alimentaire se manifeste alors au niveau de la peau sous forme de réaction inflammatoire.


On ne le répètera jamais assez, mais il est important d'avoir une alimentation aussi équilibrée que diversifiée, riche en fruits et légumes frais (contenant des vitamines, minéraux, anti-oxydants, fibres) poissons des mers froides (source d'Oméga 3), de fruits de mer (riches en oligo-éléments comme le zinc, bénéfique pour la peau et des cheveux). Il est préférable d'éviter les préparations industrielles car elles contiennent des additifs et des conservateurs ainsi que des matières grasses pro-inflammatoires (graisses "trans" que l'on trouve en abondance dans les viennoiseries par exemple). Les modes de cuisson sont également à prendre en considération: une cuisson lente à basse température dégrade moins les nutriments qu'un feu vif. Penser à cuisiner plus souvent à la vapeur, à l'étouffée, préparer les aliments en papillotes permet d'obtenir des apports nutritionnels de meilleure qualité. Eviter les fritures, les barbecues à l'horizontale. Limiter la consommation d'alcool, de sodas, sirops. Surveiller la consommation de sel et de sucre en tenant compte des apports cachés dans l'alimentation issue de l'industrie. Privilégier les aliments complets non raffinés (tous types de céréales, sucre...), les huiles végétales vierges pressées à froid pour leur richesse en acides gras essentiels (huile d'olive, de colza, noix, pépins de raisin, colza...). Surtout, prendre le temps de manger au calme et de bien mastiquer les aliments pour en faciliter la digestion (un repas doit durer au moins 20mn - c'est le temps nécessaire à la manifestation de la satiété). Boire 1,5 L d'eau plate par jour, faire du sport régulièrement, dormir suffisamment, maîtriser son stress dans la mesure du possible, sont des mesures simples à mettre en œuvre au quotidien.






La supplémentation en Oméga 3


Les huiles de poissons des mers froides ont une teneur en lipides élevée; flétan, saumon, hareng, maquereau, sardine, anchois comptent parmi les espèces les mieux pourvues en acides gras polyinsaturés (oméga 3), les "bonnes" graisses importantes pour la santé cardio-vasculaire. Il faut cependant rappeler que les poissons les plus petits sont ceux qui contiennent le moins de métaux lourds comme le mercure car ils se situent en bas de la chaîne alimentaire. Parallèlement aux apports alimentaires, supplémenter son alimentation avec des oméga 3 marins peut exercer une action bénéfique sur l'acné déclenchée par des molécules pro-inflammatoires. Il convient de privilégier les compléments alimentaires à base d'huiles de poisson riches en EPA (acide eicosapentaénoïque) et DHA (acide docosahexaénoïque). Ces acides gras essentiels de la famille des oméga 3 contribuent à la beauté de la peau. Parmi les différents produits disponibles sur le marché, "OM3 Equilibre Emotionnel", fabriqué à partir de chair de poissons sauvages, se distingue grâce à sa teneur élevée en oméga 3 avec un excellent rapport DHA/EPA. Trois gélules par jour prises au début du repas principal permettent d'améliorer l'état de la peau au bout d'environ un mois. De plus, les oméga 3 contribuent à l'amélioration de l'humeur.


Les probiotiques



La flore intestinale joue un rôle déterminant dans le bon fonctionnement de notre organisme. Garante de la vitalité du système immunitaire, elle a des répercussions sur l'équilibre cutané. Une alimentation déséquilibrée, un régime alimentaire, un stress chronique ou certains médicaments comme les antibiotiques altèrent l'équilibre de la flore (ce qui semble paradoxal alors que les antibiotiques sont prescrits pour traiter l'acné). Parmi les souches de probiotiques les plus bénéfiques aux peaux acnéiques on compte les Saccharomyces Boulardii que l'on trouve dans la levure de bière, ainsi que l'Acidophilus. Prendre 100mg d'Acidophilus trois fois par jour avant les repas pendant 15 jours, puis, en alternance, 1 gélule par jour de Saccharomyces Boulardii dosées à 5 milliards de cellules viables le soir avant le coucher permet d'obtenir une amélioration visible de l'état de la peau dans la plupart des cas. Alterner ces deux souches de probiotiques pendant trois mois permet de rééquilibrer la flore intestinale.


La bardane


Connue pour être un excellent dépuratif naturel, la bardane est efficace pour traiter les peaux à tendance acnéique. Afin d'obtenir une peau plus nette, il est conseillé de prendre deux gélules de racine de bardane par jour (matin et soir, de préférence entre les repas) en cure de trois mois. Préférer les plantes issues de l'agriculture biologique et éviter d'associer la bardane à des diurétiques.



Le thé vert


Très riches en anti-oxydants dont les polyphénols, le thé vert tend à apaiser les peaux sujettes à l'acné et les peaux grasses. Les catéchines et l'épigallocatéchine (EGCG), substances contenues dans la plante, permettraient de réduire la production de dihydrotestostérone (DHT) une hormone mâle responsable, entre autres, de la chute des cheveux et de l'excès de sébum (peau, cheveux). Boire quotidiennement une à trois tasses de thé vert biologique contribue à améliorer l'aspect de la peau. Le thé vert peut également être consommé sous forme de gélules, dans ce cas il convient de ne pas prendre plus de quatre gélules par jour; en effet, un surdosage de compléments alimentaires à base de thé serait toxique pour le foie, ce qui n'est pas le cas du thé pris sous forme d'infusion. Il faut s'assurer que les compléments alimentaires ne dépassent pas la dose 300mg d'EGCG par jour afin d'éviter tout risque de toxicité hépatique. Ceux qui boivent du thé n'ont en revanche rien à craindre, seuls les compléments alimentaires sont concernés par cette mesure de précaution.






Le chlorure de magnésium


Grâce à ses propriétés antiseptiques, le chlorure de magnésium en application locale permet d'assainir les peaux à tendance acnéique. C'est en outre un produit bon marché. Préparation: verser le contenu d'un sachet de 20g de chlorure de magnésium (disponible en pharmacie) dans 1 litre d'eau en bouteille (de préférence minérale ou de source, éviter l'eau du robinet); secouer jusqu'à la dissolution complète de la poudre puis conserver le mélange au réfrigérateur. La lotion demeure utilisable plusieurs mois si elle est conservée au frais. Elle est particulièrement adaptée aux peaux grasses sujettes à l'acné.


L'huile essentielle de tea tree (ou arbre à thé)


Les boutons peuvent être traités de façon efficace grâce à l'huile essentielle de tea tree (melaleuca alternifolia), biologique de préférence. Verser quelques 2 ou 3 gouttes de cette huile essentielle (non diluée) sur un coton tige et appliquer directement sur les boutons, sans frotter. Son pouvoir antiseptique agira comme un antibiotique naturel et permettra d'assécher l'acné en stoppant la prolifération bactérienne. Renouveler l'application matin et soir jusqu'à disparition des imperfections.






dimanche 21 janvier 2018

Un réveil en douceur pour bien commencer la journée



Rien n'est plus désagréable que de se réveiller en sursaut. Un son perçant soudainement le silence d'une chambre à coucher a pour conséquence d'interrompre le sommeil de la plus brutale des façons, sans que le corps n'ait eu le temps de se préparer à quitter les bras de Morphée. Pour éviter de se lever du mauvais pied, il existe des méthodes nettement moins traumatisantes que l'alarme d'un téléphone portable ou du bon vieux réveil de grand-mère: les simulateurs d'aube. 



Bien avant la commercialisation du premier réveil-matin par l'horloger français Antoine Redier au milieu de XIXème siècle, les hommes ont cherché un moyen leur permettant de se lever à un moment défini. Dès l'antiquité, les tentatives ont été nombreuses; qu'il s'agisse d'horloges à eau émettant un sifflement ou de systèmes mécaniques faisant chuter des boules de métal, les inventeurs ont mis leur créativité au service de la vie pratique. Cependant, pour la majeure partie de l'humanité, inutile de recourir à des instruments complexes et inaccessibles, la lumière du jour suffisant à mettre un terme à une nuit de repos.


Depuis les temps les plus reculés, la vie de l'homme a été naturellement rythmée par les cycles de veille/sommeil induits par le soleil. Etant donné que la vie moderne nous impose de nous lever à des heures précises, il est souvent impossible de se caler sur les premières lueurs du jour pour sortir du lit. En revanche, des réveils "intelligents" conçus pour simuler le lever du soleil peuvent être employés pour nous tirer de notre sommeil en douceur.


Ces "simulateurs de l'aube" sont constitués d'un globe éclairé par une lampe reproduisant artificiellement la lumière du jour. Comme avec un réveil classique, on programme l'heure du lever et la durée de simulation de l'aube (par exemple 10, 20 ou 30mn). Dès la première utilisation, la journée commence naturellement, en douceur, sans pollution sonore grâce à un éclairage rappelant le lever du soleil.


Il faut savoir que l'endormissement et l'éveil sont conditionnés par la sécrétion d'hormones spécifiques. Le soir, alors que la lumière ambiante décline, notre organisme se met à produire un véritable cocktail chimique composé de mélatonine, d'adénosine et d'oréxines. Communément appelée "hormone du sommeil", la mélatonine joue le rôle du marchand de sable en nous faisant somnoler. Le matin, c'est un autre ensemble d'hormones qui stimule le réveil: le cortisol, l'adrénaline et la sérotonine. A la tombée de la nuit, la sécrétion de mélatonine (et autres hormones "de l'endormissement") augmente tandis que la production de cortisol et des hormones du "réveil" diminue en parallèle. Le matin, c'est le processus inverse qui s'opère: alors que la quantité de mélatonine disponible dans l'organisme s'effondre, le taux de cortisol sanguin monte graduellement jusqu'à ce qu'il atteigne un pic entre 6 et 8 heures.


Les sécrétions hormonales responsables de l'alternance veille/sommeil sont induites par l'exposition à la lumière. Nos yeux sont chargés de transmettre la lumière au cerveau afin de la convertir en message hormonal destiné à nous réveiller ou nous endormir.  Les cellules de la rétine abritent un pigment photosensible, la mélanopsine. Grâce à ce pigment, la lumière est dirigée vers une zone spécifique du cerveau: l'hypothalamus. Siège de notre horloge biologique interne, l'hypothalamus déclenche la sécrétion d'hormones en fonction du moment de la journée, en se basant sur la luminosité ambiante. Les simulateurs d'aube, dont la fonction est de diffuser un éclairage progressif simulant la lumière du jour, favorisent les mécanismes d'éveil naturel, par opposition aux réveils sonores pouvant constituer un véritable stress pour le dormeur, tiré brutalement de son sommeil. Dès les premières lueurs perçues par les yeux à travers les paupières encore closes, le système d'éveil se met en place. Lorsque l'éclairage atteint une certaine puissance, variable selon les individus, il interrompt délicatement le sommeil.  La journée peut alors commencer dans de bonnes conditions, un facteur de stress important ayant été supprimé.


Au fil des jours, l'organisme s'adapte parfaitement à cette nouvelle façon de se réveiller. Les bénéfices se font principalement ressentir au niveau de la qualité du sommeil, du tonus et de l'humeur. De nombreuses personnes sujettes à la déprime hivernale constatent généralement une nette amélioration de leurs troubles après avoir adopté le simulateur d'aube qui peut avantageusement remplacer ou compléter les séances de luminothérapie diurnes. A essayer sans hésiter!








A titre personnel, j'utilise un simulateur d'aube depuis des années. C'est mon unique réveil et je ne peux pas m'en passer. Il s'agit du modèle Bodyclock 200 de la marque Lumie. Je l'utilise bien entendu le matin, mais aussi le soir pour m'endormir en faisant décliner la lumière. Bien que cette référence n'existe plus aujourd'hui, elle a été remplacée par des modèles offrant d'avantage de fonctionnalités (radio, bruits de la nature, etc...). D'autres marques comme Philips proposent également des simulateurs d'aube de qualité.





L'un des derniers modèles de simulateurs d'aube Lumie



mercredi 17 janvier 2018

Belle comme une rose....


Vous connaissez peut-être la rose musquée. Cette petite fleur sauvage qui pousse en Amérique du Sud (au Chili en particulier) possède de nombreuses vertus grâce à ses graines dont on extrait une huile riche en acide gras essentiels (Oméga 3, 6 et 9) et en vitamines (principalement K, E et A). 



L'huile de rose musquée, employée pure ou dans des préparations cosmétiques, est un véritable élixir de beauté dont la richesse permet de stimuler les cellules de la peau. Son action est principalement nutritive, anti-inflammatoire, cicatrisante et apaisante. Elle améliore la netteté du teint en resserrant le grain de peau; les pores sont moins visibles, les ridules et les rides atténuées. Bien hydratée et nourrie, la peau est radieuse, elle parait "repulpée". Les rougeurs s'estompent et le processus cicatriciel s'accélère (l'effet est plus visible sur les cicatrices récentes (acné, coupures....), mais également sur les vergetures encore rouges).

Ce précieux liquide favorise la synthèse du collagène et contribue à protéger la peau des agressions extérieures en renforçant sa "barrière naturelle": le film hydro-lipidique. Mieux armé contre le dessèchement, la déshydratation, les effets néfastes des radicaux libres (ces molécules microscopiques qui font "rouiller" les cellules), l'épiderme est en mesure de lutter plus efficacement contre le vieillissement et d'en ralentir les effets.

Quelques gouttes d'huile de rose musquée, biologique de préférence, appliquées en massage sur le visage permettent au teint de retrouver fraîcheur et éclat. Au fil des utilisations, la peau est lissée, les traits moins marqués. Le massage optimise l'absorption des actifs naturels contenus dans l'huile. A utiliser à la place du soin de jour ou de nuit habituel pour une action optimale (dans cette éventualité, il vaut mieux protéger la taie d'oreiller avec un linge car l'huile de rose musquée tache). Les peaux grasses et/ou à tendance acnéique peuvent également en profiter à partir du moment où elles ne sont pas saturées par une quantité trop importante d'huile (un juste équilibre est nécessaire).  

Astuce pour protéger la peau du froid vif de l'hiver: ajouter deux ou trois gouttes d'huile de rose musquée à la base de maquillage ou à la crème de jour. Confort et douceur garantis!




mercredi 26 avril 2017

Jus d'agrumes et soleil, un cocktail mauvais pour la peau

Nous sommes nombreux à apprécier les bienfaits des agrumes. Rafraîchissants, riches en vitamine C, ils sont synonymes de bien-être et de santé. Cependant, il est préférable d’éviter les jus de certains fruits lorsque les beaux jours reviennent.


En effet, les jus d'orange et de pamplemousse contiennent naturellement du psoralène, une substance qui augmente la photosensibilité (réceptivité de la peau aux rayonnements du soleil). De ce fait, leur consommation peut contribuer à déclencher et/ou aggraver une lucite (urticaire engendré par une exposition solaire).





Les fruits appartenant à la famille des citrus comme le citron ou la mandarine, contiennent quant à eux du bergaptène, un composé organique naturel également photosensibilisant. Afin de protéger la peau, il vaut mieux consommer les jus d’orange, de pamplemousse, de mandarine et de citron en période de faible ensoleillement. Y compris pour les personnes n’ayant jamais été confrontées à une lucite, et cela pour une raison très simple: en augmentant la sensibilité de la peau au rayonnement solaire, on augmente également le risque de mélanome (cancer de la peau). Ce risque est accru lorsque l’on consomme plus d’un verre de jus d’orange par jour ou plus d’un pamplemousse frais trois fois dans la même semaine. Le printemps et l’été offrant de nombreuses variétés de fruits, autant choisir ceux qui n’auront pas de conséquences négatives pour la santé de la peau.










lundi 23 mai 2016

Lucite estivale: comment se réconcilier avec le soleil?




Le début du printemps correspond à une période de l’année où l’on se sent renaître. Pourtant, l’arrivée des premiers rayons de soleil complique parfois le quotidien à cause d’un problème affectant 10% de la population (majoritairement des femmes, à 90%): la lucite estivale. Egalement appelée «allergie solaire», cette affection est une forme d’urticaire déclenché par l’exposition au soleil, parfois de brève durée.

 


Dans certains cas, la lucite se traduit par de petits boutons (lucite estivale bénigne). Elle est plus sévère lorsqu’elle prend l’aspect de plaques rouges plus ou moins étendues (lucite polymorphe). Ces plaques sont constituées de minuscules papules (généralement de la taille d’une tête d’épingle ou plus petites encore), d’où l’aspect granuleux de la peau à l’endroit où le soleil a laissé son empreinte.
 
Outre la gêne esthétique, la lucite estivale peut entraîner de très vives démangeaisons (voire des réactions semblables à des brûlures superficielles) affectant la qualité de vie. Certaines personnes ont la sensation de s’être roulées dans les orties. Elles se grattent jusqu’au sang, des heures durant, jusqu’à en perdre le sommeil. Les lucites bénignes tendent à disparaître au bout de quelques jours d’exposition solaire mais continueront à se manifester chaque année à la même époque dès le début de la belle saison. Les lucites polymorphes peuvent quant à elles persister du printemps à l’automne. Souvent, même après disparition des rougeurs et des démangeaisons, la peau conservera un granuleux pendant plusieurs semaines.

Il n’existe aucun traitement permettant de se débarrasser définitivement d’une lucite. Passé un certain âge, les symptômes ont tendance à s’estomper et disparaissent d’eux-mêmes. En attendant de passer ce cap, les dermatologues demandent à leurs patients d’employer des crèmes à base de corticoïdes à appliquer sur les zones atteintes. La prévention passe impérativement par l’emploi d’un filtre solaire à indice élevé (50 et plus) pour protéger visage et corps. Lorsqu’il s’agit de lucites polymorphes, des antipaludéens de synthèse sont souvent prescrits pour éviter les poussées. Initialement destinés à traiter le paludisme, ces médicaments se sont révélés efficaces pour soigner les formes sévères de lucite. Ils doivent être pris environ 6 mois par an et nécessitent une surveillance ophtalmologique annuelle car ils sont susceptibles d’altérer la vision des couleurs (effet secondaire potentiel, réversible après arrêt du traitement).






On peut envisager une approche plus douce pour traiter les lucites. Une substance apparentée aux vitamines du groupe B, le PABA (acide para-aminobenzoïque) permet de prévenir efficacement les crises. Pris préventivement sous forme de gélules un mois avant la période où le soleil commence à se faire plus présent, le PABA donne de très bons résultats. Prendre 500mg de PABA deux fois par jour jusqu’à l’automne. Si la lucite se manifeste, passer à 1500mg par jour. Il est possible d’augmenter la dose jusqu’à 3000mg par jour (soit au maximum 6 gélules de 500mg au total). En France, un complément alimentaire à base de PABA est disponible en pharmacie: Pabasun.

Un autre complément alimentaire peut être associé au PABA pour de meilleurs résultats: Oenobiol Solaire Intensif. Ses ingrédients actifs limitant la sensibilité au soleil sont le lycopène (issu d’extrait de tomates) et la lutéine (provenant d’un végétal: la tagète, un œillet d’Inde de couleur orangée). Il contient également des antioxydants comme le sélénium et la vitamine E. Prendre une gélule le matin avec le petit-déjeuner.

Quand le mal est fait et que les boutons ou les plaques d’urticaire se sont manifestés, l’emploi d’une solution à base de chlorure de magnésium peut apaiser des démangeaisons et contribuer à restaurer l’aspect d’une peau devenue granuleuse. Mélanger un sachet de 20g de chlorure de magnésium (en pharmacie) à un litre d’eau minérale ou de source. Verser la solution sur des disques de coton à démaquiller qui seront disposés sur les zones réactives pendant 5 à 10 minutes. Répéter plusieurs fois par jour en alternant avec des applications d’eau de rose aux vertus adoucissantes et calmantes. 


L’emploi d’une crème solaire à indice élevé demeure indispensable dans tous les cas de figure car les compléments alimentaires cités précédemment n’assurent pas de protection contre les UV responsables du mélanome (cancer de la peau). Ils ne protègent pas des coups de soleil. Les dermatologues recommandent de ne pas s’exposer plus de 15 à 20mn quotidiennement. Ce laps de temps est suffisant pour synthétiser la quantité de vitamine D nécessaire à nos besoins.